La trilogie Universelle des êtres humains - 2/4
1.9 La solidarité avec les révolutions Africaines.
Avant de clore ce succinct résumé sur le l’avenir d’une civilisation, je suis moralement tenu par solidarité avec tous les Pays du continent Africain et par ma conscience d’homme libre, d’évoquer les évènements qui s’y passent en ce début du 21° siècle.
Cette solidarité à comme point de départ la guerre contre le Nazisme, au cours de laquelle j’ai côtoyé dans la 1° Armée Française, des soldats de ce continent engagés volontaires pour la plupart, pour représenter et défendre la France et ses valeurs démocratiques, qu’ils considéraient comme leur Pays.
Les espoirs, des disparus et des survivants, furent éphémères, lorsqu’ils leurs fallu acquérir leurs indépendances, ce fut le cas entre autres du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie. .
Le système colonial était tenace, des valets de ce même acabit furent mis en place pour diriger les affaires économiques et financières de leurs pays, sous l’égide politique du libéralisme.
Ils s’appuyèrent sur les responsables des clans seigneuriaux, sur leurs ethnies, leurs dialectes, leurs cultures et leurs religions. Ils furent vite convaincus par des incitations financières ou par leurs participations intéressées à l’exploitation des matières premières de leurs pays.
Il y eu des révoltes et des révolutions, dans ces trois pays l’Algérie connu le sort le plus tragique.
Parmi eux, des Hommes les plus conscients et les plus instruits émergèrent pour mettre en place des régimes démocratiques, à tendance socialistes, communistes ou autres, mais considérés comme des personnages du «Mal Financier» tout a été fait pour qu’ils restent sur la touche ou qu’ils soient éliminés.
Le constat est édifiant, la deuxième partie du 2O° Siècle vit la totalité des pays africains se plier aux règles exigeantes du capitalisme. (Seul contre tous Monsieur Mandela, obtient pour son pays l’Afrique-du-Sud, la fin de l’apartheid et la reconnaissance internationale d’une République multiraciale.
Aujourd’hui la grande majorité des populations africaines vit dans la misère, dans l’angoisse et sans espérance pour leurs avenirs.
Les succès révolutionnaires actuels laissent planer des incertitudes quant aux structures qui vont être mises en place, pour remplacer tous ces systèmes politiques plus ou moins corrompus.
Rien n’est encore établi, tout dépendra de la maturité politique des peuples.
Pour organiser la transition démocratique, il est impératif que les peuples mettent en place dans chaque pays une « Constitution Sociale et démocratique » donnant une place prépondérante à la démocratique participative des Citoyens», accordant la priorité financière à la recherche d’un Travail corollaire à l’obtention d’un salaire décent, à la santé et à la retraite.
La maîtrise constitutionnelle de la répartition des richesses de leurs Pays deviendra alors une possible réalité.
La vie politique étant ce qu’elle est et ce qu’elle doit devenir, il est important pour ces mouvements révolutionnaires et pour l’avenir de leurs jeunesses de préserver leurs unités et leurs homogénéités pour qu’ils obtiennent la maîtrise démocratique de l’organisation sociale de la société.
Le «Politique» étant plus que jamais dans les circonstances actuelles, tributaires de l’action de la «Société civile».
1.10 Le fondamentalisme religieux
Les maux dont souffrent les peuples de ces pays, pour certains aux systèmes politiques de type médiéval, sont d’ordres, démocratiques, financiers et religieux.
Chaque Citoyen du monde porte en lui sa part de souveraineté, qu’il détient en tant qu’être universel.
Dans un pays démocratique, il offre sa souveraineté à la société pour qu’elle l’utilise au bien-être social des êtres humains.
-La souveraineté, l’être humain la porte en lui depuis ses origines chromosomiques, qui en font un être unique et différent. Elle est partie prenante et en rapport avec sa conscience et son intelligence et d’autre part pour son aspect physique avec le « Travail Social», indispensable pour subsister et perpétuer ses descendances.
- La spiritualité, considérée comme appartenant à son esprit doit être dégagée de toute la matérialité de son être.
Lorsque les croyances et les dogmes sont à la base des luttes d’influences entre les religions, les conflits de toutes sortes, émergèrent.
- Le « fondamentalisme religieux» n’ayant pu maitriser les fondements sociologiques, sociaux et moralistes appartenant à chaque religion, des extrapolations à partir de données fragmentaires conduisirent à la propagation des incompréhensions, voire des sectes et des conflits.
Sous le panache des religions, avec le capitalisme comme philosophie, les richesses naturelles ont été exploitées aux bénéfices des Sociétés étrangères et des dirigeants plus ou moins corrompus, soutenus par les ex- puissances coloniales.
Pendant cette période de « vache maigre» pour les peuples, ces ex- esclaves, ou la démocratie était toute relative ou peu de citoyens avaient le droit de vote, il fut assez facile de réaliser la succession du colonialisme, en mettant en place des objectifs de rentabilités et de profits, qui tournèrent vites aux spéculations et aux dictatures.
Aujourd’hui c’est le même «plan bis» qui est en train de se mettre en place par d’anciens responsables politiques de ces pays. Ils utilisent pour cela une forme de «Démocratie câline» pour faire croire encore aux bienfaits des règles démocratiques du libéralisme à l’occidentale.
Ces engagements furent les mêmes mais présentés sous une autre forme, pour soutenir les dictatures qu’ils vomissent aujourd’hui.
Seule une «forme africaine de laïcisation» apportera des réponses positives aux questions sociales, en séparant le politique du religieux, car le devoir d’unir les Citoyens au-delà des croyances, passe par le « droit social à la vie » dans une Démocratie, digne et la pacifique.
Les Peuples laisseront- ils aboutir ces manigances, remplaçant les dictatures par des régimes «dit démocratiques» qui continueront à exploiter les richesses de ces pays avec les mêmes objectifs de rentabilité et de profits, économiques et financiers, l’avenir des populations laborieuses passant vite au second plan ?
En exprimant notre solidarité avec les Populations Africaines et celles de tout le Continent, en respectant leurs traditions, leurs coutumes et leurs origines, nous soutenons leurs luttes pour qu’ils puissent mettre en place des nouvelles gouvernances démocratiques.
C’est à une vie descente pour tous les Citoyens et à la Paix dans le monde que nous pensons.
1.11 Une civilisation qui se meurt, une autre qui se dessine
En reprenant les conclusions de Stéphane Hessel figurant sur son opuscule-Indignez-vous !-
«Créer, c’est résister et résister c’est créer».
C’est aux Citoyens de notre pays et du monde qu’il s’adressait pour que le 21° Siècle soit celui d’une vraie démocratie, de paix et de Bien-être pour tout le genre humain.
Créer, ce droit appartient à la Souveraineté du Peuple qui seul décide de la démocratie et des lois Républicaines.
Résister, devient un devoir, lorsque la dignité humaine et les institutions qui en dépendent sont bafouées, car elles deviennent un danger.
Créer, après avoir résister conduit à agir pour créer du nouveau, en tenant compte du passé pour ne pas renouveler ses errements.
Comme Stéphane Hessel a honoré sa vie Citoyenne, après avoir connu, participé et proposé aux niveaux les plus élevés des instances politiques et humanitaires de la société, nous les subalternes de la même génération, qui avons partagé l’occupation Nazie, la résistance et la victoire avec ses espérances et les désillusions, nous sentons aussi le besoin de nous exprimer, pour encourager les jeunes à prendre en mains leurs destins.
C‘est cette chaîne humaine représentant les peuples dans leurs conscience sociale, écologique et pacifique, qui s’engagera demain pour construire une nouvelle civilisation.
C’est ce qui reste à faire au peuple devenu « des Citoyens à parts entières», pour prendre la place qui leurs est dues.
Des changements constitutionnels, sociaux, écologiques et participatifs des Citoyens s’imposent en préludes d’une Civilisation Humanitaires.
Ces questionnements furent d’actualité lors des échéances électorales de 2012.
-Lorsque les prétendants socialistes à l’élection présidentielle décrivirent leurs programmes, toutes ces propositions paraissaient d’actualité, c’était en fait, la démocratie de chaque courant politique existant au sein du parti socialiste, qui s’exprimait.
-Dès sa désignation F. Hollande devenu candidat annonçait la couleur rose de ses soixante propositions personnelles sur lesquelles il ne transigerait pas, pour apparaître comme le futur Président de tout le peuple et non celui d’un parti politique, sous -entendu de «gauche».
Son élection avec les voix de l’ensemble de la gauche enclencha, la satisfaction de voir partir « l’ancien» et l’espérance du changement s’est maintenant, disait-il.
Les thèmes généraux qui furent évoquées pour satisfaire l’air du temps, par les représentants du parti socialiste, se retrouvent qu’en infimes parties dans les propositions du Président Hollande et sont très loin d’être prises en compte.
Il s’agissait : des problèmes sociaux, économiques et financières, des désaccords avec les instances Européennes et pour gérer le tous des interrogations sur les valeurs démocratiques de la 5°° République.
Lorsque Mr. Hollande candidat Socialiste à l’élection Présidentielle répondait le 12 mars 2012 (lettre ci-dessous) à ma proposition, d’une candidature unique pour toute la « gauche » sur la base d’un programme qui prenait en compte les problèmes précités, il me remercia pour mes propositions audacieuses, sans pour autant faire des propositions démocratiques et sociales concrètes.
Après son élection, en ce début 2013 les désillusions sociales et démocratiques apparaissent, répondant d’avantage à des interrogations subjectives sur l’avenir du Pays, qu’aux « espérances du changement c’est maintenant ».
Pour concrétiser mes « propositions audacieuses »baptisées ainsi par notre nouveau Président, je propose de prendre à témoins les Citoyens sous la forme d’un « questionnement démocratique».
L’approbation ou non déterminant la possible réalisation d’une nouvelle civilisation ou le rejet de l’espérance.
2.1 La Souveraineté Populaire à tous les Niveaux
La souveraineté de l’être Humain est unique et universelle à la fois : Unique par sa conscience et sa pensée et Universelle par sa place Humaine et privilégiée qu’il détient dans le monde.
Oui Non
Lorsqu’un Citoyen en sa qualité de délégateur universel de sa Souveraineté, attribut des pouvoir à des Femmes ou des Hommes politiques pour le représenter et agir en son nom, n’est-il pas en droit de demander des comptes sur leurs comportements?
Oui Non
- C’est ce droit qu’il exprime lorsqu’il manifeste en solidarité avec ses semblables, pour revendiquer des droits et des avantages sociaux, sans cesse remis en causes.
Les grandes grèves et manifestations des années écoulées en témoignent, mais elles ne suffirent pas pour débloquer les situations sociales remises en cause, l’indignation « démocratique » ne s’étant pas suffisamment exprimée dans l’action revendicative.
On leur raconte bien que nous sommes en démocratie et qu’ils ont le droit de voter pour changer le comportement des décideurs, mais dans ce domaine aussi tout est cadenassé de manière que ceux qui seront choisis pour gouverner, appliquent avant tout les règles du profit et de la rentabilité propre au «libéralisme».
C’est parce que le fondement même des règles démocratiques n’est pas respecté que le «dysfonctionnent» de la société tout entière s’est créé?
Oui Non
La finalité devant être le «Bien-être social pour tous», synonyme de Liberté, d’Egalité et de Solidarité, qui s’expriment pour être entendu et respectée par la « souveraineté des «Citoyens debout et conscients».
Oui Non
Faut-il s’indigner des déclarations de « Souveraineté des Etats », lorsque les responsables politiques des pays européens les falsifient par des artifices juridiques, dénaturant les dispositions constitutionnelles de ces Etats ?
Cette Europe devenue celle des marchés financiers, doit devenir ce pourquoi elle a était pensée, celle des vrais marchés économiques et sociaux qui étaient espérés ?
Oui Non
Les situations actuelles économiques, sociales et politiques démontrent que tout ce qui a été entrepris, a conduit au contraire a ce qui n’était pas souhaité, seuls en sortent bénéficiaires les tenants des grands capitaux.
Oui Non
La Souveraineté Nationale, celle de l’ensemble des Citoyens d’un pays, qui crée et détient, les règles démocratiques et républicaines, se trouve confrontée par la mise en place de nouvelles règles juridiques de fonctionnement démocratique, entre les pays d’un même les continents, C’est une démocratie représentative au deuxième niveau qui intervient puisqu’elle n’a pas été approuvée par la majorité des électeurs inscrits par référendum.
L’évolution des « Civilisations Continentales » démontre la nécessaire prise en compte des Peuples, pour l’harmonisation de leurs conditions de vies sociales et économiques.
La souveraineté de tous les êtres Humains s’imposera sur notre planète, dans le cadre d’une « nouvelle civilisation », pour maîtriser, utiliser et gérer démocratiquement les produits nécessaires à leurs existences.
Une « fédération des Etats Continentaux »devrait permettre d’unifier les droits sociaux et les orientations écologiques, économiques et financières dans le cadre d’une gestion sociale, Démocratique et Citoyenne.
Elle fera partie des préoccupations majeures pour mettre en place une nouvelle organisation économique et pacifique des continents et du monde.
Oui Non
L’Europe en ferait partie. Les Statuts rédigés démocratiquement, respectant la Souveraineté des Etats, solliciteraient une approbation «Référendaire » par une majorité souveraine les 2/3 des voix des électeurs inscrits dans chaque pays adhérents.
Oui Non
Le cadre statutaire approuvé, les questions pratiques seraient misent en œuvres par les Elus de l’assemblée Européenne qui entreprendraient leurs travaux d’études et de propositions, à partir des demandes formulées par les pays européens adhérents.
Lorsque cette Assemblée Européenne Fédéraliste adresserait des propositions aux Parlements Nationaux, un délai d’un an sera nécessaire pour qu’ils statuts.
Si la réponse est positive et approuvée majoritairement par les Etats, elle fera l’objet d’une décision « référendaire » recueillant « une majorité souveraine des 2/3 des voix des Citoyens inscrits », pour être transformé en Loi dans chaque Pays.
Dans les cas contraires, ces directives deviendront des incitations à trouver d’autres voies.
C’est dans cet état d’esprit qu’une «Fédération des Etat Européens» se substituerait à ce que l’on appelle pompeusement une constitution européenne toujours en remaniement et si peu opérationnelle démocratiquement, sur les plans sociaux, économiques, financiers et démocratiques.
La mise en place de nouvelles règles juridiques de fonctionnement démocratique, représentatives et participatives des Citoyens élus dans les pays adhérents, contribueraient aux bons rapports entre les pays européens, ceux des autres Continents et du Monde.
Oui Non
Pour bannir à jamais les théories du profit et de la rentabilité, porteuses de jalousies et d’inégalités, une nouvelle civilisation s’impose, elle se réalisera avec des Citoyens non corrompus aux thèses du néolibéralisme, ou l’argent ne sera plus roi, mais deviendra un « outil démocratique, social et financier » au service de la population toute entière.
Si notre pays s’engageait dans cette direction, des contaminations positives, sociales et démocratiques se produiraient en Europe, elles seraient le prélude d’un changement de Civilisation, pour l’application des préceptes de « La Trilogie Universelle des Etres Humains ».
Oui Non